Depuis le 1er confinement de mars 2020, et de dé-confinement en re-confinement, peu d’activités ont été proposées. Les adhérents avaient les orteils qui bouillonnaient dans les pantoufles. C’est donc l’effectif presque complet qui s’est retrouvé fin septembre, vallée de la Santoire … au bout du chemin de Lavigerie… au gîte «La Boudio», ancienne ferme typique, restaurée et aménagée avec goût. Ce ne fut pas facile d’encaserner la 7ème compagnie, soit 20 personnes en triant les ronfleurs (ses), les duos et les solos, les régimes, les parcours de randos et les niveaux, les autos, le déménagement du dernier soir…etc …
Etaient présents: le couple présidentiel et même Lucie, Werner et Barbara, Pascal et Bibi, François et Arlette, Daniel et Annie, Bernadette et le coffre-fort, Yéti, Didou, la Princesse (oui, celle des mille et une nuits), Bill, Brigitte, le capitaine du Drakkar Gégé, Joëlle et le maestro.
Mais c’était sans compter sur les capacités de nos hôtes Vincent et Marie pour accueillir, organiser, conseiller, j’allais oublier le cuisinier et à la Boudio, ce n’est pas rien! L’assiette est excellente et copieuse. Nous avons testé, c’était TIP TOP, on est même reparti avec des recettes de cuisine. Au moment où je rédige l’article, j’ai encore tous les plats qui me défilent devant les yeux, du petit déj au repas du soir, et je m’en lèche une dernière fois le pouce.
Cela va être dur à l’avenir de faire un refuge du CAF en dortoir pour peu qu’il y ait des couvertures qui piquent!
Les randos: Ben, ouais, 2 jours de grisaille/humide pour les lacs du Pêcher et du Sauvage, sinon soleil.
A part le Plomb du Cantal, tout se faisait depuis le gîte, on a fait au mieux pour gérer notre bilan carbone. Nous avons bien profité dans le site du plus grand stratovolcan d’Europe, globalement nous nous sommes régalés, sauf Brigitte (entorse oblige dès le 2ème jour), tout ça parce que les salers et aubracs du coin ont miné le terrain dans la descente du Puy de Seycheuse.
Et pour continuer dans les incidents, Bernadette, a mouillé le fond du pantalon dans la traversée boueuse d’un des nombreux rus affluents de la Santoire, ainsi que Rita, qui a perdu une roue de son carrosse dans la descente vertigineuse de l’Arpon du Diable, pas de ceinture de sécurité, la princesse éjectée du véhicule a roulé dans les myrtilliers avec une telle maîtrise qu’elle n’a même pas taché ses dentelles.
Au gré des sorties, nous pouvons ajouter à notre CV randonneur: Col de Cabre, Puy Bataillouse, Téton de Vénus, Rocher du Bec de l’Aigle, Puy de Seycheuse, Plomb du Cantal, Puy du Rocher, l’Aiguillon, Puy Brunet, Arpon du Diable, Puy de Peyre-Arse, Brèche de Rolland, Puy Mary, Pas de Peyrol, Puy de la Tourte, Puy de Niermont, Col de Rombière et pour finir, le joli Puy Griou!
Retrouvez toutes les photos de leur séjour ICI
Je me dois de vous remercier de m’avoir encouragé, soutenu et suivi dans cette organisation, j’avais presque perdu la main depuis le temps! Je sais déjà que nous serons nombreux aux prochaines «retrouvailles» vers Fontainebleau car Rita a choisi de goûter aux joies de l’organisation.
A très bientôt, sur les sentiers.
Michel
Commentaires