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Morgane JOLY - Escrimeuse de passion !

Description de Morgane JOLY :


Questions :

1. Pour commencer, parle moi de l’escrime et de ta découverte de ce sport ?

A l’escrime, il y a 3 armes : le fleuret, le sabre et l’épée. A l’ASPTT Dijon, après l’école d’escrime, on ne fait que de l’épée. Avec cet arme, on peut toucher avec le bout de l’épée de la tête aux pieds, il n’y a pas de règles de priorité pour attaquer.

J’ai découvert l’escrime avec mon frère quand j’avais 6 ans sur des portes ouvertes à l’ASPTT Dijon. On a vu les gens se battre avec des épées, on s’est dit que c’était cool, on a essayé et on a tout de suite accroché!

 

2. As-tu un modèle, une personne qui t’inspire pour bâtir ta carrière sportive ?

Alors je dirais que c’est ma maître d’armes, Jehanne (NDL: Jehanne MAZIRE). C’est toujours elle qui nous a entraîné et j’avais envie de lui ressembler et de faire comme elle. Quand j’étais petite elle tirait encore un peu et elle rapportait des médailles donc s’était super motivant et inspirant.

Dans sa pédagogie, elle transmettait sa passion. On avait envie de venir faire de l’escrime, mais surtout de venir faire de l’escrime avec Jehanne. J’ai pu tirer avec elle quelques fois, c’était sympa. Mais comme elle connaît tous mes défauts, elle me montrait vite que c’était elle la maître. Et maintenant, on est en équipe ensemble donc c’est un autre regard, mais c’est super !

 

3. Combien de temps consacres-tu à ta passion par semaine ? As-tu le statut de sportive de haut niveau ?

Au niveau sportif, je fais 4h30 à 6h d’escrime/semaine: 2 fois 1h30 de cours collectifs, une séance de préparation physique de 1h30 et une leçon individuelle de 1h.

Mais comme je suis en STAPS, je pratique de nombreuses activités sportives dans ce cadre là. Je tourne aux alentours des 12 à 13h de sport/semaine. Au début, c’est un rythme à prendre, surtout qu’avec les cours et mon investissement pour le club, cela prend pas mal de temps. Au club, je fais pas mal de choses, je m’occupe des réseaux sociaux, j’aide à l’encadrement, cela prend également du temps, mais j’adore !

Je n’ai pas le statut de haut niveau. En escrime, seuls les tous meilleurs, ceux que l’on voit aux Jeux Olympiques ont ce statut.

 

4. Quelles sont tes échéances importantes ?

Pour moi, les compétitions importantes sont les circuits nationaux. Elles permettent de marquer des points, qui donnent un classement national et en fonction du nombre de points, cela permet d’aller aux championnats de France. Ces circuits regroupent toute la France, tout le monde peut participer et les étrangers sont même invités. En seniors il y a un très gros niveau, les délégations étrangères viennent toutes en France car c’est un des meilleurs plateaux qui existent. Il y a un souvent des filles qui font les Jeux Olympiques dans ces compétitions.

 

5. Comment gères-tu le stress ou la montée d’adrénaline sur ces échéances ? As-tu des routines avant les grands évènements ?

J’ai beaucoup de stress sur ces compétitions. J’en ai toujours eu. Avant le combat, tout va bien, mais dès que j’arrive sur la piste, j’ai les jambes coupées. Maintenant ça va mieux, car je suis plus détendu. Le niveau en seniors est tellement élevé que je ne peux plus me dire que je ferais un top 16 comme avant. Si j’arrive à faire dans les 60 ou 100 premières, je suis déjà content. Donc finalement, cela me met moins la pression. mais je stresse quand même.

J’ai pas vraiment de routines. Je prends le temps de m’échauffer et de faire quelques touches avant le combat. Et j’aime bien me poser 5 ou 10 minutes avant le combat pour garder de l’énergie.

 

6. Quelles sont les qualités requises pour être une bonne escrimeuse ? Et quels sont tes points forts en escrime ?

Un bon escrimeur, c’est d’abord quelqu’un qui est très tactique. On ne dirait pas comme ça, mais l’escrime est une discipline très tactique où il faut arriver à lire le jeu de l’autre. Même s’il faut connaître ses propres points forts, le plus important reste de pouvoir s’adapter à l’adversaire.

Ensuite je dirais qu’il faut être costaud, agressif sur la piste. C’est un sport de combat avant tout, il faut constamment avoir envie de toucher, ne pas prendre de temps mort. Le physique est très important à l’escrime.

Mon point fort, c’est la défense. Et quand je suis bien dans ma compétition, j’ai un mental pour arriver à faire de belles choses. Je le vois surtout en équipe, où je suis capable de rien lâcher pour les filles.

 

7. Ces qualités t’aident-elles dans tes études ?

Oui, je retrouve cela dans mon quotidien. Quand je suis bien et motivée, j’y vais à fond.

Sur la piste, c’est Jehanne qui me motive, mais dans la vie, j’arrive à me motiver moi-même. Au début je n’avais pas ça, j’ai travaillé dessus.

On dit souvent que l’escrime, c’est un sport d’intellectuel et que beaucoup de gens s’affirment grâce à ce sport. Avec moi ça a été le cas. Avant je n’avais pas autant de confiance en moi dans mes combats, mais l’escrime a permis de m’affirmer, sur la piste et dans la vie. Même si c’est un sport individuel, on va en compétition ensemble et tout le monde s’entraident, cela créé une super dynamique et on s’ouvre plus facilement aux autres.

 

8. Quel est ton plus beau souvenir sportif ?

Je dirais que c’est ma première compétition par équipe en seniors avec les filles du club. J’étais dans ma 1ère année de M20 à l’époque et on m’a surclassé. J’étais la remplaçante, et même quand je ne tirais pas, j’étais super contente d’être avec les filles. Sur les autres plateaux, on voyait les escrimeuses et les escrimeurs des Jeux Olympiques, c’était incroyable.

 

9. Quels sont tes projets, tes ambitions sportives ?

Déjà j’aimerais bien terminer ma licence en Management, ensuite j’enchaînerais sur un master pour avoir un BAC +5. Je ferais bien aussi un an de formation pour être maître d’armes, même si je ne l’utilise pas maintenant. Au moins je ne serais pas bloqué dans le diplôme si je veux revenir sur ça dans le futur. Ensuite, j’aimerais bien travailler dans le monde du sport, mais pas forcément dans l’escrime. Par exemple pour gérer une structure sportive ou organiser des grands évènements. Bien sûr je serais toujours bénévole au club.

Au niveau sportif, j’aimerais bien que notre équipe se maintienne en N1. Et avoir une équipe compétitive pour un jour, faire les play-offs et jouer un titre. A titre individuel, j’ai moins d’objectif, mais pourquoi pas gagner les championnats de France N3, ce serait sympa.

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