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Jeanne LIBOZ - Le tennis dans la peau !

Description de Jeanne LIBOZ :


Questions :

1. Pour commencer, parle moi de ta discipline ? Qu’est-ce qui t’a poussé à pratiquer le tennis à ce niveau ?

J’ai commencée le tennis vers l’âge de 3 ans. Mon père jouait au tennis et avec mon frère on était tout le temps avec lui au club, donc j’ai rapidement jouée avec lui, puis j’ai naturellement prise des cours.

Le tennis se joue en deux sets gagnants de 6 jeux. Dans les tournois français, les 1er tours sont toujours contre des adversaires moins bien classés, et plus on avance dans le tournoi, plus on affronte des adversaires forts et mieux classés que soi, c’est très challengeant ! En plus les victoires deviennent encore plus importantes !

Dans les tournois ITF (internationaux), c’est un peu différent, on tombe tout de suite contre quelqu’un de son niveau. Mais c’est important de gagner des matchs pour faire évoluer son classement international et pouvoir faire des tournois avec des grades supérieurs en rentrant directement dans le tableau final. Si on évite les phases de qualifications, on est tout de suite prêt pour les matchs importants.

J’aime beaucoup ce sport car on est seul sur le terrain et le résultat ne dépend que de nous. Il faut se battre jusqu’au bout du match car tout peut arriver.

 

2. As-tu un modèle, une personne qui t’inspire pour bâtir ta carrière sportive ?

Je suis très inspirée par Nadal (Rafaël NADAL). Quand je le regarderais jouer à Roland Garros ou à Wimbledon, j’adorais, sur le terrain il ne se plaint pas et ne s’énerve jamais. Il est sur toutes les balles, il se bat tout le temps et fait des retournements de situations incroyables ! En plus, il est sympa sur le terrain et en dehors.

 

3. Combien de temps consacres tu à ta passion par semaine ? As-tu le statut de sportive de haut niveau ?

Cette année je fais 10h30 d’entraînement tennis par semaine avec en plus 1h30 de physique. J’ai deux entraînements tennis le lundi et le jeudi, le mardi j’ai un entraînement tennis et un entraînement physique, le mercredi et le vendredi, j’ai un seul entraînement tennis. En plus de cela, il y a les tournois, qui peuvent être le week-end ou la semaine. Je fais environ 2 tournois par mois, ça peut être un peu plus, mais ça dépend.

J’ai le statut de haut niveau, c’est ce qui me permet d’être au CNED et de pouvoir agencer mon emploi du temps en fonction des entraînements, mais je ne suis pas sur les listes ministérielles.

 

4. Quels sont les compétitions importantes au tennis ?

Au tennis, on “matche” régulièrement, donc tous les tournois sont importants, il faut être prêt pour chaque match. Mais, c’est vrai que pour moi, la compétition la plus importante de la saison, ce sont les championnats régionaux (Championnats individuels BFC).

 

5. Comment gères tu le stress ou la montée d’adrénaline les grands jours ? As-tu des routines avant les grands évènements ?

Je n’ai pas spécialement de routines, j’aime bien discuter avec mon père avant et ensuite je prends le temps de m’échauffer musculairement, je m’isole un peu des autres.

Quand j’étais plus petite oui, je stressais pour un rien et du coup je m’énervais, je faisais des fautes, c’était un cercle vicieux. Je pouvais ne pas dormir de la nuit avant un match. Maintenant ça va beaucoup mieux. Je pense qu’avec l’expérience des matchs, c’est parti un peu. Il y a aussi le travail de respiration qui m’a aidé à me calmer. Je l’utilise encore quand je sens que j’en ai besoin.

Je stresse encore un peu avant mes matchs, mais j’arrive bien à la gérer. Une fois que je rentre sur le terrain et que je prends la raquette, ça va beaucoup mieux ! Après ça dépend des matchs, quand je joue contre une adversaire moins bien classée, je me mets un peu plus la pression, alors que quand je joue en “perf” (adversaire mieux classée), je suis assez libérée.

 

6. Quelles sont les qualités requises pour être une bonne tenniswoman ? Et quels sont tes points forts au tennis ?

Je pense qu’il faut être combattif, avoir des bonnes qualités physiques car le tennis est un sport où les matchs peuvent durer longtemps, il faut être rapide du début à la fin mais pouvoir enchaîner les points et les matchs.

Il faut aussi être serein mentalement, pour savoir ce que l’on fait, ne pas paniquer, réussir à appliquer ce que l’on a fait à l’entraînement et réussir à trouver les solutions.

Je pense que j’ai de bonnes qualités physiques, je suis très endurante, je peux tenir les matchs longs sans souci. Je suis assez combattive, je vais sur toutes les balles, je ne lâche jamais un point ! Après je n’ai pas spécialement de coups forts, mais je suis assez polyvalente, je peux faire plein de choses sur le terrain.

 

7. Ces qualités t’aident elles dans tes études ?

Le tennis m’aide c’est sûr. Comme on va tous les jours à l’entraînement, voir deux fois par jour, ce sport m’a appris la discipline. Il faut faire la même chose pour l’école et les devoirs.

 

8. Quel est ton plus beau souvenir sportif ?

J’avais pu voir Novak Djokovic à Bercy en 2019, j’étais dans le tribunes, c’était vraiment sympa !

La tournée en Guadeloupe/Martinique quand j’étais partie avec les autres filles de la ligue la saison passée (2022/2023), c’était un super souvenir. On étaient restées deux semaines et demi, le cadre était sympa, c’était trop bien, en plus j’avais fait de bons résultats en Martinique.

J’ai également un bon souvenir quand on a remporté un tournoi national en double avec Méline (Méline LATASTE) quand on avait 10 ans.

Les championnats de Bourgogne Franche-Comté sont également des bons souvenirs à chaque fois! Particulièrement celui de 2021, car j’ai gagné, c’était super !

Et j’aime bien les matchs par équipe à l’ASPTT Dijon. On s’encourage, les filles sont au bord du court, tout le monde est là, c’est une bonne ambiance. En plus, on est montée en Nationale 3 la saison passée !

 

9. Quels sont tes projets, tes ambitions sportives ?

J’aimerais bien monter négative dans le classement français. C’est un cap je trouve, quand on atteint ce classement, on est dans les toutes meilleures de la région. Par exemple, en Bourgogne Franche-Comté, il y a très peu de négatives, à peine trois ou quatre je crois.

Une fois que j’aurais 18 ans, je n’en suis pas sûr, mais je partirais peut-être aux Etats-Unis pour aller dans une université là-bas. C’est dans un coin dans ma tête en tout cas.

Si je ne vais pas aux Etats-Unis, je rentrerais en médecine, pour l’instant c’est ce qui me donne envie. Même si je sais que si je rentre dans ce cursus, je serais obligé de diminuer le tennis, je n’arrêterais pas mais je n’en ferais plus autant. Mais tout ça reste à voir, suivant comme se passe les prochaines années.

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